dossier santé: les moyens de diffusions 3G 4G

Les champs électromagnétiques de la 3G et la santé?

Avec l’arrivée massive des moyens de diffusion utilisant la 3G et bientôt la 4G, il faut réfléchir aux impacts sur la santé que cela peut avoir sur les utilisateurs, les monteurs et surtout les JRI. Pour exemple, les journalistes images de BFM sont passés en qlq années d’une utilisation épisodique, à une utilisation quasi quotidienne, avec en plus une multiplication des directs. Les temps d’exposition au CEM s’allonge donc inexorablement pour les utilisateurs.

Si, il y a peu, le live-U était encore utilisé au sol, donc plus ou moins éloigné des parties vitales du corps (rappelons quand même que dans la notice d’utilisation du live-U la recommandation était de le mettre à distance), aujourd’hui, de nouveaux produits « ultra portable » tel que le TVU-pack, le BOXX pack meridian, le CAM-WAVE ou l'AVIWEST, sont prévus pour être montés directement sur la caméra (à moins de 15 cm de la tête), ou à la ceinture (0 cm des reins, du foie et des parties génitales) et demain avec la Panasonic live-U enabled AG-HPX600 qui sera équipée d’une clef 4G, à l’intérieur même de la caméra.

Je ne suis pas un scientifique moi même, je ne vais donc pas rentrer dans la polémique de savoir si les études présentées sont fondées ou non, mais une chose est sure, il semble en tous cas que ces études soient prise de plus en plus au sérieux par l'ensemble des plus hautes autorités, qu’elles soient politiques ou internationales.

Les organismes de santé publique :

L’OMS (office mondiale pour la santé)

Organisme de santé, commanditaire de nombreuses d’études en Europe sur ce thème, n’a jamais vraiment crus à un possible problème sanitaire, pourtant aujourd’hui, il revient sur sa position. Il y a à peine qlq mois, l’OMS a classé en cancérogène 2B les champs électromagnétiques (CEM), au même titre que le bisphénol A ou le plomb.

L’AFSSET (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail)

La mise à jour de l’expertise relative aux radiofréquences rendu publique au Ministère de la Santé le 15 et 16 octobre 2009, au comité de suivi de la table ronde «Radiofréquences, Santé, Environnement » présidé par Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé et de Madame Chantal JOUANNO secrétaire d’État chargée de l’Écologie, en présence du Directeur Général de l’AFSSET, Monsieur Martin GUESPEREAU.

Ce dernier a clairement déclaré qu’il est aujourd’hui impossible de nier qu’il existe des signaux incontestables impliquant les effets non thermiques de ces rayonnements électromagnétiques, en particulier en biologie cellulaire (apodose, endocytose, stress oxydatif...) et en épidémiologie (gliomes, lymphomes et leucémie...).

La reconnaissance de l’hypersensibilité électromagnétique a été également abordée par le Directeur Général de l’AFSSET.

 l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection)

Qui n’a pas la réputation d’être, depuis des années, un farouche opposant des champs électromagnétiques, puisque c’est cet organisme qui développe les directives Internationales sur des limites d'exposition aux rayonnements non ionisants. il n’a jamais vraiment crus à un possible problème sanitaire, pourtant, ils reviennent sur leurs positions eux aussi.

l’ICNIRP pense qu’il faudrait limiter les expositions en vue de la protection de l’homme.

Les élus Français et Européen aussi prennent leurs distances :

Le ministère de l’écologie et du développement durable s’oriente vers l’application d’une attitude de précaution vis-à-vis du téléphone mobile.

Le ministère de la santé rappelle qu'un usage modéré du téléphone mobile est conseillé.

La loi grenelle 2 demande de prendre en compte les risques émergents (nanosubstances, ondes électromagnétiques) et améliorer la protection des travailleurs contre les ondes électromagnétiques.

La Commission Européenne préconise 1 V/m d’exposition maximum tout confondu et 0,6 V/m pour les téléphones mobiles, en lieu et place des 2V/m actuellement autorisé pour les téléphones mobiles.

Directive 2008/46/CE du PARLEMENT EUROPÉEN introduit la responsabilité de l’employeur et la surveillance médicale des travailleurs exposés, à défaut d’avoir de nouvelles normes à mettre en place.

Conclusion :

Visiblement les temps changent, mais... pas pour les normes applicables. Le décret français date de 2002 et la recommandation européenne de 1999.

Pourtant un faisceau de présomption est de plus en plus explicité sur les possibles effets néfastes des CEM.

Pour en avoir parlé avec des collègues (France 2, France 3, M6, BFM, itélé, LCI, TF1) nous sommes nombreux à nous inquiéter des répercutions physiques que peuvent entrainer une exposition massive aux champs électromagnétiques(CEM) émises déjà par les Live-U et demain sur l'intégration de cartes SIM directement dans les caméra, ou aux abords. plaçant, alors, les radiations à seulement quelques centimètres de notre cerveau et ce, potentiellement plusieurs heures durant.

Avec ces nouvelles visions des plus hautes autorités, peut être faudrait il appréhender les CEM avec moins de tolérances qu'avec les normes actuelles. D’autant plus quand aucune législation nouvelle ne semble arriver et que la seule disposition nouvelle fut prise 2008, pour transférer la responsabilité vers l’employeur des problèmes que pourraient engendrer les CEM sur les travailleurs exposés.

Eric DELAGNEAU

les articles et études scientifiques pour en savoir plus:

voici ce que j'ai regroupé comme éléments, au sein d'une page anexe, que vous pouvez consulter ... (lire la suite)