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ARRI Amira présentée à La FEMIS

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Présentation : ARRI Amira présentée à La FEMIS

Un beau cadre de présentation pour un bel objet. L’Amira tient bien les promesses qu’elle laissait entrevoir sur la plaquette.

Aujourd’hui, première prise en main pour une caméra parfaitement opérationnelle. A simplement la regarder de près, la finition est juste hors pair. La qualité des matériaux est bien présente… sans aucun doute, le savoir faire ARRI.

Mais plus encore que la capacité de faire des caméras haut de gamme pour le cinéma, ARRI présente là, avec l’Amira, la « première caméra broadcast d’épaule autonome de reportage avec capteur grand format super 35 », je sais, c’est sans « virgules » dans le texte, mais elle vaut bien cette longue litanie.

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Poids :

Vous dire que c’est une caméra légère serait totalement faux, accusant 4,2kg corps seul, c’est du costaud, comparé aux tri-CCD du moment chez Panasonic ou Sony et elle est bien évidemment plus lourd que les caméras munies de capteur CMOS, de près 1kg. (Voir le comparatif de poids).

Pour autant, il me semble difficile de comparer avec nos caméras habituelles, L’Amira était monté avec un objectif FUJI format PL 19/90 de cinéma de près de 2,7kg à peu près, face au 1,6kg du Fujinon 18x7,6 que nous utilisons.

En même temps, difficile aussi de comparer cette caméra grand capteur avec des caméras qui ne sont qu’en capteur 2/3 de pouces. Ce surpoids reste donc justifié, en faisant de l’Amira la plus « légère » des caméras broadcast de capteur grand format.

Le poids est un élément déterminant pour le choix de matériel, bien entendu, mais il faut aussi regarder les capacités techniques de l’outil et de ce coté là… l’Amira doit être capable d’offrir des images exceptionnelles. Le surpoids sera donc le prix à payer.

Ergonomie :

Coté ergonomie, alors là, vous avez sous les yeux la « Rolls » des caméras. Tout est réglable… même ce que vous n’auriez même pas imaginé.

-le débattement impressionnant de l’épaulière cours sur près de 10 cm (peut être même plus). Avec ce premier réglage, l’ajustement entre poids de l’objectif et batterie, vous permettra de trouver immanquablement l’équilibre parfait.

-le viseur n’est pas « que » rotatif, il se règle en hauteur, mais aussi en profondeur avec un fort débattement. Toutes les physionomies de visage trouveront la perfection.

-connexion trépied/camera par VCT-U14, donc plug and play

-enfin, l’improbable…, la poignée aussi est réglable en profondeur, pour équilibrer la caméra lorsqu’elle est portée à la main.

20 secondes de réglages pour mettre la caméra à votre « main » grâce aux serrages rapides et vous voilà avec un outil dédié à votre confort d’utilisation. C’est là… que l’ergonomie prend toute sa dimension face à un poids un peu trop élevé, vous allez comprendre pourquoi avec la première question que j’ai posé aux techniciens d’ARRI en mettant mon œil dans le viseur :

« Il y a un steadyshoot ? » dis-je. Réponse « NON »… La stabilité est impressionnante.

J’arrête la pour ce soir, je continuerai le tour d’horizon sur l’Amira dans les jours qui viennent, revenez… il y a d’autres choses à en dire… (à suivre)

exemple de poids pour comparatif:

ARRI Amira tri Cmos: 4,2 kg

Sony PMW-500 tri CCD: 3,4 kg

Sony PMW-400 tri Cmos: 3,4 kg

Panasonic AG-HPX 600 mono Cmos : 2,8kg

Panasonic AJ-HPX3100 tri CCD : 3,9kg

 

 

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